Il était une fois … le Grain
Il était une fois …
Eh oui, ça a commencé comme ça ! Il était une fois sept amis, qui, à force de refaire le monde autour de bons repas, ont décidé de s’y atteler. L’un d’entre eux, l’un d’entre nous, nommé prézident (oui, avec un « z ») fut envoyé en mission exploratoire au Burkina Faso, dans la région sahélienne du Yatenga. Accueilli par un responsable, bien implanté là-bas, d’Enfants du Monde, association amie, il rencontra des villageois, des parents d’élèves, des dirigeants de l’Education Nationale burkinabé (*). Et revint après avoir pris l’engagement de construire une école d’ici un an.
Ainsi naquit le Grain. C’était en 2007.
En octobre 2008, une équipe du Grain s’est rendue à Tamsin inaugurer sa première école. Le premier challenge était tenu. L’accueil des habitants de ce village, des enseignants, des responsables de l’Education fut extraordinaire. Chaque membre du Grain est revenu avec l’idée chevillée au corps qu’il fallait construire une école chaque année. Sensibilisée à l’accès à l’eau potable, si difficile dans cette région, l’équipe décidait de surcroit d’ajouter un point d’eau, d’abord un puits, et maintenant un forage, à proximité des écoles.
Depuis, le Grain a grandi. En 10 ans, il aura investi 350 000 € pour 10 écoles, 8 puits, un forage notamment. Fin 2017, il lance la construction de sa onzième école, et un ambitieux programme de douze forages pour 200 000 €.
Mais comment fait il tout cela ? D’abord grâce à une équipe réduite mais soudée, dynamique, mobilisée, efficace. Ensuite, par la collecte de dons auprès des particuliers, des entreprises, également par la recherche de subventions auprès de fondations et de certains organismes publics. Cela passe également par le respect d’une éthique qui veut que chaque membre du Grain qui se rend au Burkina Faso règle son voyage sur ses propres deniers. Au Grain, un euro reçu c’est un euro qui finance vraiment les projets.
Le travail à accomplir au Yatenga est immense. Le Grain y apporte sa modeste contribution, dans le respect de la population, en partenariat avec les autorités locales. Aujourd’hui, près de 2 500 enfants, garçons et filles, peuvent étudier à l’école dans de bonnes conditions, et ont accès à l’eau potable. Pour continuer et accentuer nos actions, votre soutien est indispensable.
* burkinabè est invariable