Fin des suppressions de poste dans le primaire en 2013 ?
Etonnantes périodes électorales. La porte-parole de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, a précisé mercredi au micro de BFMTV/RMC, au lendemain des propositions du candidat Nicolas Sarkozy sur l'Education, que la fin du non remplacement d'un enseignant du primaire sur deux partant à la retraite entrerait en vigueur à la rentrée 2013.
En juin dernier, Nicolas Sarkozy s'était engagé à "ne procéder hors démographie à aucune fermeture de classe de l'école primaire" à la rentrée 2012. Sur le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, il "continuera mais nous sanctuariserons l'école primaire pour qu'à la rentrée 2012, le nombre de fermetures de classes n'excède pas le nombre d'ouvertures", avait-t-il ajouté.
Le ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel, avait pourtant soutenu le contraire, fin novembre 2012, lors d'un séminaire consacré à la RGPP, la révision générale des politiques publiques. : "On peut continuer à ne pas remplacer une partie des départs en retraite" après 2012.
Alors que la suppression de 5.700 postes dans le primaire reste à l'ordre du jour dans le budget 2012, Mme Kosciusko-Morizet a par la suite précisé que la fin de cette mesure ne s'appliquerait qu'à la rentrée 2013. "Pas de suppressions de classe en primaire en 2012, et pas de suppressions de poste à partir de 2013", a-t-elle résumé.
Dans un communiqué publié mercredi, le syndicat SE-Unsa affirme pour sa part que plus de 1.580 classes fermeront dans le primaire à la rentrée 2012.
Les PO participent à l’effort à hauteur de 41 postes alors qu’ils compteront 300 élèves en plus à la rentrée 2012.
(*) sources :
Le Monde de l’Education, 17.12.2011
AFP, 29 février 2012